Droopy 2.0

Le meilleur vin du monde...

Vu sur le blog Avec modération, un billet qui annonce le résultat de l'élection du "meilleur vin du monde" par Wine Spectator.

Histoire d'être un peu égocentrique / nationaliste, le détail de classement de quelques suivants:

• premier français: Château Léoville Barton, un Bordeaux, en 3e place,
• deuxième français: Domaine du Pegaü, un Châteauneuf du Pape, en 5e place,
• troisième français: Château Lafaurie-Peyraguey, un Sauternes, en 6e place.

Ce sont en fait les seuls français des 10 premiers... ce qui reste malgré tout très respectable, avec la concurrence actuelle...

Si vous passez en revue la liste complète (attention, PDF!), on se rend compte que les vins du nouveau monde, que l'on soupçonne ronds, puissants et fruités, sans minéralité, dominent largement le classement... Le vieux monde, avec la France et d'autres, se défendent malgré tout assez bien.

Et pour la petite histoire, le 100e, c'est un français: c'est un Chapoutier St.-Joseph.

Sinon, je vous encourage à la lecture du blog Avec Modération, il est récent dans mes flux, mais il s'y est très vite fait sa place...

Bu pour vous: Champagne Dangin-Fays

Et il mérite 5 étoiles, le bougre... Je vous le promets. Voyez-vous, nous nous trouvons, dans mon doux foyer, sous une double pression: celle d'un déménagement futur, et celle des fêtes de fin d'année qui approche. D'où la nécessité de vider la cave des bouteilles que nous ne voulons pas déménager, et de tester des recettes pour les réveillons qui s'annoncent. Que voici donc une lourde charge.

Pour ce qui est des champagnes, le vainqueur d'un match à quatre est de mon point de vue celui qui fait le titre, à savoir le champagne Dangin-Fays.

Les bulles étaient fines, agréable au palais. Le goût fruité, léger. Contrairement à d'autres champagne, ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que cela restait un vin...

En ligne, la maison a l'air plutôt discrète...  pas de résultat probant... à part ici pour l'adresse...

Pour les alcooliques en apprentissage: les 10 principaux pays producteurs de vin sur L'intern@ute.

Petite présentation rapide ici des 10 principaux producteurs de vin mondiaux...

Dans l'ordre sur le podium:
- Italie,
- France,
- Espagne.

Invité "surprise", encore que si l'on réfléchit ça fait du sens, l'Allemagne en 7e position.

Photo: © Benis Arapovic - FOTOLIA

Bu pour vous: Cuvée Mythique Blanc 2003 et Paul Vetter Cabernet Sauvignon Merlot Barrique 2002

Deux vins d'un coup, pour "conclure" la mini-série...

Les deux vins ont été bus à l'occasion de la visite d'amis... La cuvée mythique est un vin de pays du Languedoc, mélange de différents cépages. C'est un "vin marketing", version française, très efficace. Il n'est a priori pas de très longue garde, mais nous en avons déjà consommé l'un ou l'autre après 5 ans, et le résultat a toujours été très agréable au palais. Ici, on a entre autre retrouvé le caractère du Viognier, qui avec ses arômes d'abricot, permet de tenir tête à de nombreux mets.

À côté de ça, un vin autrichier, le Paul Vetter Cabernet Sauvignon Merlot Barrique 2002... Très agréable. Bien équilibré, du caractère, pas d'agressivité. Le vin peut encore vieillir avant de donner toute sa puissance, il y a encore quelques bouteilles en stock, on verra ce que cela donnera d'ici l'année prochaine et celle d'après...

Ils ont servi d'accompagnement à un repas de petits plats froids: tomates et artichauts à l'huile, houmous, feta & épices, tomates cerices, radis, olives, et bien entendu plateau de fromage et un peu de charcuterie.

Repas très agréable, accompagné de vins très efficaces, simples, directs, et bons...

Bu pour vous: Pinot gris Wormer Waibour de la Maison Schmit-Fohl, année 2005

Ce sera la semaine de la picole et de la musique sur Droopy 2.0, cette semaine. Je rattrape mon retard en récits de mes consommations. Tout ceci dans un évident besoin de partager mes égarrements éthyliques, mais aussi pour conserver des notes à mon usage personnel... ;-)

Donc, ceci dit, bu pour vous le 27 août, toujours pour la visite familiale qui nous avait autorisé la Croix de Fiegeac de hier, cette fois-ci un Pinot gris Wormer Waibour de la Maison Schmit-Fohl, année 2005.

Les vins luxembourgeois ne sont pas, par défaut, faits pour vieillir. Il faut pour la plupart (on excluera de ce commentaire les vins de glace et autres vendanges tardives) les boire dans les 5 ans suivant la récolte pour en tirer la meilleure part.

Ce petit Pinot, donc, vient d'une très bonne maison de la Moselle Luxembourgeoise, dont on peut voir une petite fiche descriptive ici...

Le vin était frais, légèrement piquant, et faisait un bon contrepoinds à ce qu'il accompagnait, à savoir des noix de St Jaqcques pochées puis sautées, accompagnées de poireaux... le goût doux et enveloppant des uns permettant de faire ressortir la vivacité de l'autre...

Bu pour vous: Chateau Croix de Figeac 1996...

Cette petite bouteille a été consommée le 26 août, à l'occasion d'une petite visite de famille... De quoi s'agit-il? Dpun Saint Emilion, conservé à peu près dans les mêmes conditions que le Château les Ormes de Pez dont je vous ai entretenu il y a quelques jours... C'est-à-dire?

C'est à dire que la pauvre bouteille a été malmenée par de nombreux déménagements, et une conservations dans des caves dont la température n'était clairement pas optimale.

Et celui-ci a véritablement très très bien survécu. Il a été consommé avec un rôti de canard au poivre vert et des coquillettes (ben oui, il y avait des enfant, les coquillettes sont indispensables ;-)

Le vin avait gardé tout son allant, très expressif au nez et à la bouche... J'y ai retrouvé, pour le peu que j'ai pu identifier, des arômes de cuir... Il aurait certainement encore été consommable dans 2 ou 3 ans... Donc, si j'en recroise un jour, je rachète!

Bu pour vous: Château les Ormes de Pez, Saint-Estèphe, 1997

Et oui... J'ai fait avaler sa salive trois fois à ma chère et tendre en remontant la bouteille. Après tout, c'était pour accompagner une pierrade... Mais bon. Une fois dans la cave, j'ai fait le tour des bouteilles en stock... et je me suis dit: à quoi bon attendre... Le vin c'est fait pour être bu.

Comme dit, on l'a bu trop tôt, à mon avis... Enfin je veux dire: on aurait dû le laisser s'oxygéner encore un peu. Je l'ai mis en carafe, mais à la fin du repas, il était autrement plus ouvert qu'au début.

J'ai eu une petite angoisse au commencement: ces bouteilles ont souvent déménagé, maltraitées d'adresse en adresse... Normal qu'au bout d'un moment, elles souffrent.

Et bien non. C'est ici que je reconnais la qualité de ce vin, en tout cas. Vous pouvez l'acheter, il dure 10 ans et survit à moult déménagements en restant de qualité. Pas forcément exceptionnel, mais bon...

Sinon, la propriété a son propre site web, sur lequel ils donnent ces notes de dégustation: "Robe sombre, nez fin à dominante de fruits rouges et de barriques. Attaque souple, avec beaucoup de gras et une belle longueur en bouche." La robe ici était sombre, mais semblait commencer à s'éclaircir... le rouge était un peu "passé".

Testé pour vous: Am Tiirmschen, restaurant sympathique au centre ville de Luxembourg

Ce w-e, nous avons découvert Am Tiirmschen. C'est un restaurant installé au centre ville de Luxembourg, dans l'ilôt gourmand. Il a donc pas mal de voisins. La carte est plutôt bien faite. Beaucoup de viande. Pas de grande innovation ou de grands risques, mais des valeurs sûres.

Attention, comme souvent au Grand-Duché, les assiettes sont copieuses. J'ai joué les gourmands en prenant entrée, plat, dessert. Mon pantalon serre encore aujourd'hui, et j'ai mis un peu de temps pour digérer. En entrée, d'un côté des lentilles + oeuf poché + saucisse, de l'autre pomme de terre fourchette et foie gras poellé. En plat des espèces de "pâtes de pommes de terre" ou kniddelen en langue nationale,  de l'autre côté des tagliatelles , filets de rouget et saumon fumé.  En vin, un vin de la famille Lurton , issus du pays d'Oc. Un sauvignon blanc si je me souviens bien.

Avec 2 entrées, 2 plats, 1 dessert, 1 café, 1 bouteille de vin, 2 fois 50 cl d'eau, la note s'élevait à un peu plus de 100 €. Raisonnable pour le pays, bon rapport qualité-prix.
 

Le vin en danger? que nenni!

À lire un billet très intéressant de Michel-Edouard Leclerc sur son blog, intitulé "Les viticulteurs en colère : la crise du vin n’est pas inéluctable !"

Il s'oppose à la vision "classique" de la crise en cours dans le secteur viticole français. Et j'avoue être d'accord avec lui... La note est à lire, et voici ses conclusions:

Ne me dites pas qu’il s’agit de faire la révolution ! Celle des mentalités ? Oui, certainement. Mais pour un tel plan d’actions, point n’est besoin de tenir des discours excessivement iconoclastes sur le système de production. C’est de marketing qu’il faut parler, de rapport qualité-prix, d’étiquette… bref de commerce !

Forcément, je suis ici un peu lapidaire. Mais parlons-en. Le sujet est passionnant. J’aimerais bien que sur ce blog, on essaie positivement de travailler sur ce sujet.

Je m'en vais suivre les commentaires...

Testé pour vous: Le Chiggeri, restaurant parmi les restaurants...

Rhaaaaa, le Chiggeri... S'il ne doit en rester qu'un, c'est lui...

Vous ne le connaissez pas? Vous devriez... Il est rue du nord, à Luxembourg-centre...

Le concept, simple: une carte des vins pléthorique, mais malgré tout choisie: 2200 vins. Trois volumes: le bar, le jardin d'hiver et l'étage.

Au bar (à gauche au RDC) et au jardin d'hiver (à droite au RDC), c'est la même carte, à savoir plats simples version brasserie. L'athmosphère est plus animée et festive au bar. Plus calme et plus "restaurant" au jardin d'hiver.

À l'étage, c'est gastronomique.

La note peut être salée, mais normalement, elle est méritée. Ce w-e, ça a été l'anniversaire de ma petite chose en décalé. Elle a enfin eu droit à son repas, avec quelques mois de retard... Consommé un moscato d'Asti, un "menu dégustation", avec 6 services + vin, et enfin 2 cafés pour accélérer la digestion...

Les 6 services: Mise en bouche (asperge, mousse de céleri, mangue et saumon fumé et d'autres petites choses). Foie gras poellé au chocolat blanc, accompagné de pêche et quelques agrumes (délicieux!) accompagné d'un Riesling plutôt très typé. Pigeon (heuu... si je crois) sur petits pois au jus de truffe. Ensuite, petit trou de mémoire (c'est le moment où l'alcool commence à être efficace). Ensuite, fromage affiné. Ensuite dessert incluant chutney de fruits rouges, petit croquant et une espèce de glace au chocolat + liqueur, accompagné d'un Maury...

Le total: 212 euros pour deux.